La CFE-CGC soutient la mobilisation générale pour le climat

Le prochain sommet Action Climat du 23 septembre organisé par l’ONU vise à concrétiser et accélérer la mise en œuvre des actions actées dans l'accord de Paris sur le changement climatique et à impulser ...

La CFE-CGC soutient la mobilisation générale pour le climat

Le prochain sommet Action Climat du 23 septembre organisé par l’ONU vise à concrétiser et accélérer la mise en œuvre des actions actées dans l’accord de Paris sur le changement climatique et à impulser l’élan nécessaire pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

Devant une urgence écologique sans précédent et face à des politiques publiques et à un engagement des entreprises insuffisants pour y répondre, la CFE-CGC rappelle son plein engagement* en faveur d’une transition écologique sociale et responsable préservant les droits des générations futures, et soutient la mobilisation générale pour le climat du 21 septembre.

La CFE-CGC considère en particulier que beaucoup d’entreprises, notamment parmi les plus grandes, sont davantage dans une logique de communication sur la transition écologique. Elles ne sont pas réellement engagées à mettre en place les actions et investissements structurants pour générer le progrès indispensable à son accélération et pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris adopté en 2015.

En témoignent notamment l’augmentation continue des dividendes versés par les grandes entreprises françaises à leurs actionnaires**, qui s’effectue nécessairement au détriment de l’accroissement de leurs investissements, et le manque d’entrain des entreprises à se doter d’une raison d’être plaçant les enjeux sociaux et environnementaux au même niveau que les résultats financiers.

Ce déficit d’investissement est très préjudiciable pour notre pays.

Pour la CFE-CGC, la priorité doit être donnée à l’investissement dans les secteurs dans lesquels les progrès peuvent être rapides (transport, rénovation des logements, production d’énergie…) et générateurs d’activité économique en cohérence avec une politique industrielle ambitieuse permise par l’excellence technologique française.

Il faut imposer une Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui soit réelle, ce que le gouvernement n’a malheureusement pas voulu inscrire dans la Loi Pacte***. Une gouvernance responsable et durable des entreprises demeure en effet le moyen le plus efficace pour réussir à intégrer les enjeux de long terme dans leur stratégie et pour reconquérir la confiance mise à mal chez les jeunes générations.

L’État doit aussi redéfinir une réelle politique d’aménagement du territoire intégrant la transition écologique, fixer des trajectoires de transitions sectorielles, et prendre les mesures fiscales (taxes à l’importation) afin d’assurer la viabilité de cette économie durable.

Les objectifs à atteindre sont identifiés et chiffrés. Le temps est désormais venu d’investir massivement dans les solutions !

Source : site cfe-cgc.org