Que défend la CFE-CGC pour les salarié(e)s des secteurs privés et publics ?
La priorité de la CFE-CGC est de réconcilier l’entreprise et les salariés.
S’opposant aux logiques purement financières qui précarisent la vie des cadres comme de l’ensemble des salariés, la Confédération milite pour une intégration effective des principes éthiques fondamentaux à la gestion des entreprises.C’est dans ce but qu’elle a créé l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) en 2000, avec la Caisse des Dépôts, SANOFI, VEDIORBIS et d’autres grandes entreprises pour partenaires. Celui-ci a pour objectif d’étudier et de promouvoir des normes sociales et environnementales. La défense des droits des cadres dans les négociations interprofessionnelles n’en reste pas moins son moyen d’action privilégié. Un partage équitable des acquis des 35 heures, un droit à la formation tout au long de la vie professionnelle, une gestion assouplie et des conditions garanties de retraite, telles sont, parmi d’autres, les exigences qu’elle promeut dans un monde du travail en pleine mutation. C’est pour donner tout le poids nécessaire à cet ensemble de revendications et d’engagements que la CFE-CGC a pris l’initiative, après la CIC en 1951, de créer, en 1989, la Confédération européenne des cadres (CEC), qui regroupe aujourd’hui 1,5 million de cadres de la Communauté. Grâce à cette structure, elle participe à toutes les consultations européennes en vue, notamment, d’obtenir la reconnaissance et l’application par l’Union européenne de sa « Charte sociale » adoptée en 1961, et révisée en 1996. Depuis 2014, la CFE-CGC est également membre observateur de la Confédération Européenne des Syndicats Indépendants (CESI) qui regroupe les organisations syndicales du secteur public en Europe.
Un syndicalisme de défis
Le progrès s’accélère de manière prodigieuse. Tout bouge, tout change, très vite. En accélérant les mutations industrielles, le progrès scientifique et technologique bouleverse notre civilisation. Face à ce constat, les responsables de la CFE-CGC se sont fixés comme objectif d’impulser un nouvel élan au syndicalisme d’encadrement pour relever les nouveaux défis. La CFE-CGC développe ses propositions pour :
- Maintenir le pouvoir d’achat des classes moyennes,
- Former les salariés,
- Reconnaitre toutes les compétences et une juste hiérarchie des fonctions et des salaires,
- Une égalité professionnelle entre les hommes et les femmes,
- Une retraite proportionnelle au salaire de l’encadrement (AGIRC),
- Une insertion des jeunes et le maintien dans l’emploi des seniors et des personnes handicapées,
- Une meilleure conciliation des temps de vie,
- Faire entendre la voix de l’encadrement au sein des entreprises et des administrations,
- Défendre les emplois avec l’application « Made in emplois ».
Un syndicalisme d’avenir
Votre engagement d’aujourd’hui, sera votre vie de demain. Chacun à son niveau a une idée à défendre et des choses à faire. Il ne sert à rien de rester spectateur et de se lamenter. Une idée minoritaire, en apparence, peut faire son chemin si elle est exprimée et développée. À un moment où apparaît une population de plus en plus compétente, formée et qualifiée, il est impensable de concevoir une entreprise sans techniciens et cadres. Le personnel d’encadrement est un rouage indispensable au bon fonctionnement de notre société. Notre conviction dans l’engagement syndical n’a pas pour ambition de changer radicalement les choses mais plutôt de les faire évoluer avec réalisme.